Les petits conseils de lecture du groupe Livres (4) “A table!”

Patricia a aimé « la colère des aubergines” de Bubul Sharma: un récit gastronomique en Inde, histoire de familles, d’amour et de cuisine…

Sandrine nous parle de « A la table des tyrans » un essai de Christian Roudaut: les dictateurs: ce qu’ils mangent, comment ils reçoivent…On apprend que Bokassa servait de la nourriture peu raffinée dans de la vaisselle clinquante, que Mao par « solidarité «  avec le peuple chinois qui mourrait de faim ,se privait de viande mais se goinfrait de poisson, que Hitler était végétarien!!

Magali a aimé: « la cheffe, roman d’une cuisinière » de Marie N’Diaye l’histoire d’une cuisinière perfectionniste et passionnée

Isabelle  a aimé « Le restaurant de l’amour retrouvé » de Ito Ogawa: Rinco, une jeune femme se retrouve seule du jour au lendemain ,quittée par son compagnon, elle retourne dans le village de son enfance (au Japon) chez sa mère, personnage étrange qui vit avec Hermès, un cochon apprivoisé..;Elle décide d’ouvrir un restaurant appelé « L’escargot » avec l’aide de son vieil ami Kumo..Elle commence à proposer aux gens de leur cuisiner ce qu’ils aiment..pour Kumo, ce sera un curry à la grenade..a chaque fois, un évènement heureux se produit dans la vie de ses clients..

Un ambiance de conte de fées, la fin est surprenante …

Dans ce livre, la nourriture et l’affection sont étroitement liées…

Extrait: “J’ai fait mon choix dans les légumes que j’avais à la cuisine, je les ai taillés en julienne et fait revenir dans du beurre, en commençant par ceux qui mettent le plus longtemps à cuire. Du potiron, pour l’écharpe de Satoru, d’un beau jaune moutarde vif, car elle était jolie. Des carottes aux couleurs du soleil couchant qui emplissaient le ciel de l’autre côté de la fenêtre. Et pour finir, des pommes, parce que c’est ce que m’évoquaient les mignonnes joues rouges de Momo.
Dans la cocotte, un tas d’images se superposaient, fusionnaient au fur et à mesure. On aurait dit un peintre qui choisit d’instinct ses couleurs. Je cuisinais sur le vif, en me fiant uniquement à mon intuition”